Homegrown

 

NAPOLEON WASHINGTON

Homegrown

 

NAPOLEON WASHINGTON

©2006 Sepia Prod - Tous droits réservés.

Presse

Musique organique

Napoleon vit sur dans les verdoyantes montagnes suisses et Washington n’aime rien plus que la musique. Le plus décapant des bluesmen romands réinvente le concept rock en théâtralisant un album dans la plus pure tendance progressive. Ce type, à la gueule d’acteur, passionné de littérature américaine, de guitares à résonateurs et de blues, réalise son destin, dans l’intimité de ses explorations.

 

Homegrown: bâtir une architecture sonore comme une oeuvre quasi-symphonique.

 

A coups de mixages magnifiquement léchés et d’une production savamment étudiée, l’opéra céleste emporte vers un monde musical inventif, envoûtant et très personnel. La guitare stupéfiante de NW écume les pièces sur fond de nappages d’orgue, de piano, de percussions, de basse, de mixages et même de chants vaudous du Bénin! Chaque note est pensée. De chaque rythme millimétré sourd une cascade de sensations variées. Chaque apport, voix ou instrument, nourrit de son aura la veine des sentiments dans une féerie carrément hallucinante.

C’est le charme qui opère et le monde de Napoleon Washington qui s’accomplit.

 

Ce disque est né dans la douleur du blues pour grandir dans la plénitude d’une musique rock universelle dont la fragrance reste sans conteste la beauté et l’émotion. Il y a ainsi des moments magiques, intemporels, qui marquent l’Histoire, et cet opus est là pour nous le rappeler.   Napoleon Washington a l’intelligence des Justes, l’aventure chevillée au corps, humble défricheur de sons, et la fêlure de la perfection extrême. Sa musique ne peut venir que de l’âme ou du coeur, le talent fait le reste mais toujours dans le respect des anciens et le regard tourné vers demain.

 

C’est grandiose!

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Francis Rateau
Crossroads

 

La dernière conquête de Napoleon Washington

 

Après un opus ruisselant de blues, ‘Hotel Bravo’, et une étonnante création de web cinéma, ‘The Washington Theater’, le Suisse au nom à jamais inoubliable crée une symphonie grandiose de rock blues avec un album jubilatoire et envoûtant nommé ‘Homegrown’ (Sepia/Mosaïc Music).

Ce nouvel album est différent du précédent, moins blues, nettement plus rock, moins sobre, beaucoup plus ‘produit’, plus théâtral même… Cela sonne comme un opéra.

 

Est-ce l’album conceptuel que Napoleon Washington rêvait de faire ?

 
«Disons que c’est un pas supplémentaire dans la direction que j’ai toujours souhaité prendre, à savoir rendre hommage au travers de quelque chose de personnel aux musiques qui m’ont nourri. Mais je me garde bien de confondre une étape et un aboutissement. Je n’aboutirai jamais, j’espère!
 
Je fais de la musique avant tout pour les gens, plus que pour moi-même. Libre à chacun dès lors d’y accoler les étiquettes qui lui conviennent… même “rock”, si vous voulez, mais je n’adhère pas vraiment.
 
Pour moi, cet album n’est pas moins blues que le précédent, et j’y ai évidemment mis autant d’émotion. Ceci dit, parce que je tiens par-dessus tout à proposer un son moderne et pas une copie de quoi que ce soit, j’ai en effet élargi mon champ de manoeuvre, mon terrain de jeu, parce que simplement je me suis aperçu que je disposais de la liberté de le faire.
 
Je n’en suis pas moins convaincu que, comme les racines de l’arbre s’étendent à mesure qu’il grandit, le côté “roots” de ma musique va certainement chercher plus loin aujourd’hui… mais pas ailleurs.
 
Vous savez, entre “Hotel Bravo” et “Homegrown”, trois ans ont passé: trois ans, c’est plus de mille jours. J’ai travaillé, chacun de ces mille jours, pour m’approcher de ce que je voudrais être une forme d’héritage contemporain de la culture noire américaine en général, et du blues en particulier.
Mais encore une fois, en me gardant bien de chercher à imiter quoi que ce soit. Ce serait à mon sens, de mon point de vue, un parfait manque de respect. Le son est énorme, mélange de guitares à résonateurs,d’instruments choisis avec soin et de mixages savants, la voix en plus.»

 

Techniquement, comment s’est passé l’accouchement de cette symphonie emplie d’émotion brute ? Dans la chaleur d’une vision intimiste, ‘Homegrown’ ?

 
«Techniquement, c’est très simple en somme: mille jours de travail et hop, voilà “Homegrown”. Je ne dis même pas ça pour rigoler, c’est vraiment ma méthode… je réfléchis d’abord à ce que je veux, sans aucune limitation, puis je me débrouille pour rendre le truc possible.
 
Concrètement, la pré-production s’est étendue sur dix-huit mois, en Suisse. C’est un travail assez solitaire, à écrire, arranger, produire, orchestrer… puis, sur la base de maquettes extrêmement précises, je suis allé avec Fabian Schild, l’ingénieur du son avec qui je travaille depuis toujours, enregistrer le tout en huit jours à New York avec des musiciens recrutés sur place.
 
Le vrai challenge, en fait, est de parvenir à travailler en gardant le plaisir intact. C’est une musique d’émotion, il faut simplement veiller à ne pas manquer de matière première.»
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Francis Rateau
Crossroads